DE BOSSES EN BEAUCE !

Les noms évocateurs de Maintenon et Rambouillet laissaient à penser que le parcours serait « la vie de château », mais la journée ressembla davantage à une vie de forçats de la route…

 

Les cyclistes sont d’abord restés docilement groupés pour passer la Seine et monter jusque Montfort l’Amaury avant d’être récompensés –comme les marcheurs de leur côté – par une aire de repos bucolique à souhait pour le pique-nique, avec un temps idéal, soleil et petite brise au bord de l’eau.

 

Mais, malgré les indications explicites sur le papier des responsables des itinéraires, l’après-midi fut tonitruante à GAS et épineuse à HOUX et malgré l’aide de MEVOISIN (avec son arbre de la liberté, un tilleul de 1789) et le secours de St-PIAT nous n’avons pu nous poser à JOUY et l’arrivée à la cathédrale de CHARTRES par CHAMPHOL fut tardive, voire très tardive pour certains !

 

Quelques cyclistes avaient pris le chemin des écoliers sans carte, comptant sur ceux qui les précédaient! encore aurait-il fallu les suivre! Il avait ensuite fallu toute l'efficacité des voitures suiveuses, et un peu de gestion de stress, pour remettre tout le monde sur la bonne route, mais un peu tard.

 

Côté marcheurs, quelques flâneries spirituelles avaient été consenties, avant d'être prévenus que l'heure d'arrivée était avancée d'une demi-heure.

 

Les prêtres (Bruno, Gérard, Christophe, Richard) et diacre (Sébastien) qui nous accompagnent entraient en procession devant Notre-Dame du Saint-Cordon pour célébrer la messe dominicale.

  

Ce soir, les jambes sont douloureuses, les piqûres d’insecte irritantes, la peau brûlante, les ampoules abondantes mais si les corps sont las, le cœur et l’âme sont réjouis.

 

La journée de repos devrait être salutaire même si les « champions de la pédale » ont tenu à rallier Mignières, lieu d’hébergement situé à 12km au sud de Chartres sur leurs montures !

 

Au total, chacun(e) s’est surpassé et la Providence a fait le reste. Outre quelques bobos et incidents dont nous rions déjà nous avons reçu ce jour une plénitude de grâces, car Marie n’était jamais très loin.

Article publié par Christian Fromentin • Publié le Dimanche 10 août 2008 • 6096 visites

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