( Etape Loches-Montmorillon, 13 Août)
C’est dans la cour du Lycée Saint-Denis que Dominique Foyer donne la tonalité de cette journée à vivre comme un appel à changer nos cœurs. Il nous suggère d’accomplir des gestes « thérapeutiques » de pénitence et de pardon sur les chemins menant à Montmorillon.
Le médecin est de plus en plus sollicité par les claquages, tendinites ou états fébriles mais rien de grave… soins et repos suffiront à remettre les pèlerins sur pied ou en selle.
Jean-François croisant une jeune cycliste en difficulté joue les Don Quichotte en enfourchant sa monture sur quelques kilomètres mais il oublie de mouliner (un comble) dans la montée et vérifie la loi de Newton dans la descente.
Le repas attend les cyclistes qui ont un p’tit creux au bord de
Nous voilà fin prêts, côté vélo, à affronter l’épreuve de l’Angle sur l’Anglin, un village de France très «coté » dans tous les cœurs du terme : vieilles pierres, ruines de château, panorama garanti.
Nous filons avec les cyclistes vers Saint-Savin par les montagnes russes de
Notre village étape nous accueille avec beaucoup de chaleur humaine. La procession est joyeuse, elle emprunte une rue étroite et montante, franchit le pont sur
La célébration rassemble dans une même ferveur mariale les paroissiens poitevins, les vacanciers et les pèlerins et se prolonge sur la place toute proche par un pot de l’amitié où nous dégustons de délicieuses galettes, les « Broyés du Poitou » !
Ce soir, nous sommes tous hébergés au LEP Raoul Mortier non loin de là et le repas nous donne l’occasion de remercier Gema –qui nous quitte demain mais ne nous abondonne pas – pour tout ce que nous avons partagé. Viva Espana. Olé ! et Haut les Cœurs !
Hélas Sylvain de l’équipe restauration a présumé de ses forces et subit l’épreuve de la gastro.
La goutte de bonne humeur : les photos de notre super intendant de Dominique C. laissent à penser à son épouse Marie-Danièle qui nous suit comme vous tous par le site, qu’il est souvent bien accompagné… Pour se faire pardonner, il a posé aujoud’hui avec Jocelyne, la belle-mère de son fils ! C’est délicat, mais nous mettrons cette gaffe sur le compte de la fatigue et Jocelyne lui a prescrit une dizaine de chapelet !
Cette page d’écriture s’impose ici plus qu’ailleurs puisque nous sommes dans la cité de l’écrit et des métiers du livre !